Woaw c’te teasing insoutenable! Donc je disais… LBA est surtout connu pour son titre à la limite de la déchéance artistique, ce modèle de l’oxymore paroxysmique. Little Big Adventure. La Petite Grande Aventure. Désormais, ça fait partie de l’univers commun, comme monter en haut ou la panacée universelle. Bref, une licence poétique qui ne veut rien dire, mais qu’on retient, au moins.

Mauvais Bon Jeu

Jeu d’aventure assez surprenant graphiquement, LBA a été créée par l’équipe de développeurs de Alone in the Dark, en gardant l’ambiance d’investigation et le gameplay, mais en enlevant l’ambiance noire. Dans LBA, le héros incarne le jeune extraterrestre Twinsen, sur la planète Twinsun, petite planète disposant de deux soleils et séparée en deux par une haute chaîne de montagne. Depuis quelques temps, Twinsen fait des cauchemars qui lui indiquent qu’il est le sauveur de la planète, envoyée par la déesse Sendell (et non la déesse en sandales). Il doit se rebeller contre un anti-héros avec un nom totalement merdique, de la même veine que le docteur Robotnik. Son nom? Docteur FunFrock. Ce savant fou a créé de nombreux clones et une dictature sur toute la planète, ce qui a le don de rendre Twinsen irascible, et sa copine Zoé frustrée.

Aventure Action de rôle érotico-réflexion multi

Bref, LBA propose un univers assez varié, proche de l’héroic fantasy tout en jouant sur le post-apoc composé de races humanoïdes et animales. Le joueur dispose également de quatre types d’actions incarnées par les comportements du héros. Normal, sportif, agressif ou discret: en fonction de l’attitude que vous choisirez pour Twinsen, il se comportera différemment. En mode sportif, il pourra courir et sauter (et donc s’échapper de l’asile où il est enfermé au début du jeu), en mode agressif, il pourra frapper et en mode discret, se faufiler. De quoi proposer un gameplay un peu différent à choisir en fonction de la séquence de jeu.

Bien que LBA soit un jeu d’action et d’aventure en fausse 3D (entrecoupée de certaines séquences en animation vidéo), certains éléments se rapprochent du RPG, comme par exemple la gestion d’un petit inventaire ainsi que la rencontre et la quête d’information chez les PNJ qui peuplent les 11 cartes du jeu. Le joueur peut donc discuter avec de nombreux personnages très attachants, tous doublés en français, et très marrants pour la plupart. Enfin, la difficulté peut s’avérer élevée dans certains passages, notamment les phases de réflexions ou encore les passages contre l’IA, assurément très douée pour sonner les alarmes et ameuter la flicaille. - Torché le 13/02/2008 à 8h56 par Jivé.