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Les genres des jeux vidéo - Partie 1

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On considère le début de l’histoire du jeu vidéo aux alentours de 1972, avec la première console Atari et le jeu Pong. L’industrie du jeu n’a cessé de fleurir jusqu’à aujourd’hui, toujours plus beau, avec toujours plus de jeux, sur toujours plus de consoles. Ca pourrait faire un bon slogan, mais bref.
Imaginez donc le nombre de productions vidéoludiques entre les années 1972 et 1992, soit en vingt ans. Bien, maintenant multipliez ce nombre par deux pour couvrir 1992 – 2002, et enfin rajoutez la moitié de ce chiffre pour couvrir la croissance exponentielle depuis l’âge d’or du début des années 1990 et grâce à l’arrivée de toujours plus de consoles. Un chiffre sûrement mirobolant qui couvre pratiquement tous les domaines possibles en termes de genres de jeux.

Préambule

Wolfenstein 3D: premier FPS.
Bien sûr, les sujets sont nombreux et variés, de la simulation de parachutiste à la gestion de parc à huîtres, mais on retrouve tout de même de gros genres récurrents. Ces types sont souvent classés en 9 catégories qui sont vraisemblablement: Action, Aventure, Course, Combat, Stratégie, Simulation, Gestion, Jeux de rôles et Sport. Je m’autoriserai ici à de petites divergences, des sous-domaines et des genres un peu plus précis. Mais sachez que la liste donnée ci-dessus permet de couvrir à peu près l’intégralité du domaine.

Voici donc ma version des choses en cette année 2006:
  • Action
  • Aventure et Action-Aventure
  • Point & Click / Aventure textuelle / Survival-horror
  • Stratégie (Temps réel / Tour par Tour)
  • FPS
  • Doom-Like et shoot em up
  • Beat em all et Baston
  • MMO
  • RPG / MMORPG
  • Course
  • Sport
  • Simulation
  • Gestion
  • Divertissement / Enigmes / Puzzle
  • Party Game

Du coup, on va détailler tous ces genres un par un, en commençant par le plus primé: l’Action, avec un grand A, dans tous les sens du terme.

Action: le gagne-pain des éditeurs

Worms: du tour par tour.
La particularité des jeux d’action, c’est qu’ils sont plus nombreux qu’on le croit. Surtout maintenant, alors que tous les jeux regroupent un, deux, voire plus de genres précis dans le gameplay. Exemple: le jeu d’aventure peut être considéré comme action lorsqu’il met en œuvre des situations périlleuses. Rajoutez à cela des phases de conduites et vous obtenez un jeu d’action/course/aventure. Mais restons sur l’action, un thème qui en général regroupe les jeux de combat, les jeux de beat'em all plus précisément, ainsi que les FPS et Doom-Like (car je fais une distinction entre les deux). Le jeu d’action regroupe des éléments scénaristiques assez limités, préférant l’action pure ou brute à la réflexion. Mais voyez plutôt la partie suivante.

L’Aventure et Aventure-Action

Wild Gunman: du bon Shoot'em up.
Comme je le disais juste au-dessus, ajoutez un brin de rocambolesque, un scénario travaillé et un personnage à la psychologie compliquée et vous obtenez un jeu Aventure-Action. Enlevez des phases de combat et de périls, et vous arrivez sur le jeu d’Aventure. Par définition, le jeu d’aventure est prenant, attachant grâce au héros, et structuré autour d’une quête, symbolique ou concrète. Le scénario est donc le point essentiel. Les débuts de ce genre de jeu, qui lui aussi peut s’appliquer à une forte proportion des productions, viennent de l’aventure textuelle, qui ont dérivé vers le Point & Click. Ces deux sous-genres que je considère comme des styles à part entière seront d’ailleurs détaillés ensemble un peu plus bas. La réalisation est également primordiale, ainsi des jeux comme les survival-horror (habile mélange Aventure-Action) peuvent utiliser les mouvements de caméra pour compenser le scénario.

Zork: c'est chiant, c'est de l'aventure textuelle.
Les différents styles action-aventure
Voyons trois catégories: l’Aventure textuelle tout d’abord. Fondement des jeux vidéo, ce style se présente comme ceci: une situation, et une action à effectuer. Vous êtes dans un jeu d’aventure, dans un environnement, entouré d’objets qui peuvent interagir (personnes, items) et vous tapez une ligne de commande (ex: «ouvrir porte») pour effectuer des actions et évoluer dans l’histoire.

Les Point & Click sont le juste héritage de ce genre. Une barre en bas de l’écran vous propose des actions préconçues pour vous («ouvrir», «fermer», «parler», «utiliser»…) et vous n’avez qu’à cliquer sur l’action puis sur l’objet associé pour voir la suite des événements. Pointer et cliquer: quoi de plus simple?

Enfin, nous pouvons passer au Survival-horror, très différent, qui base son scénario sur l’horreur. Le montage (caméra, rythme et scénario) est directement calqué d’une réalisation de film d’horreur. Souvent doté d’une arme, votre héros pourra donc l’utiliser pour combattre les monstres: de l’action-aventure comme il faut.

Plus intello: la Stratégie

Genre assez récent sur PC (le STR date d’à peu près le début des années 90), la Stratégie est comme son nom l’indique un jeu où vous ferez marcher vos méninges. Ce type met vos talents de commandeur à l’épreuve. Il existe deux sous-thèmes: le STR et le Tour par Tour. En Tour par Tour, la troupe que vous menez a des temps d’actions, des rounds, pour effectuer lesdites actions. Puis c’est au tour de l’adversaire de bouger ses troupes et d’effectuer ses tactiques. Le STR se joue en temps réel, c’est à dire que les deux (ou plus) adversaires jouent en même temps à l’écran. Dans les deux cas, le but est d’écraser l’adversaire (nation ennemie, troupe de blindés, planète entière pour les jeux spatiaux…). Un des mythes du tour par tour, loin de la gestion de troupes para militaires est Worms, qui illustre parfaitement le genre.

FPS: gnié?

First Person Shooter. Le jeu le plus demandé et produit dans l’univers des jeux vidéo, depuis le début des années 90 (jeune lui aussi). Ce jeu d’action est en vue à la première personne. Il faut abattre des ennemis grâce à des armes, comme dans tous bon jeu d’action. Ici, vous pouvez mélanger avec de la gestion, de l’infiltration, ou de l’aventure (si le jeu a un scénario béton derrière), sinon il tombera dans ce qui, pour moi, est un autre genre: le Doom-Like (voir paragraphe suivant).

Doom-Like: un jeu, un genre

Apparition pour la première fois de la 3D dans un jeu bourrin, vue subjective, début du genre sur PC (genre peu usité sur console dans les années 90 d’ailleurs), Wolverstein 3D (1990) est le début du Doom-Like. S’ensuivront Doom, Quake, Duke Nukem et Half Life, qui reprendront les bases: on avance dans un labyrinthe, on tue les ennemis, on ouvre les portes et y’a du sang partout. Une sorte de «porte / montre / trésor» (RPG de base à la Dungeons & Dragons) mais sous la forme d’un FPS. Selon moi, le Doom-Like est un genre à part, plus bourrin que le FPS, plus nerveux, moins recherché scénaristiquement. Mais finalement, ce n’est qu’un dérivé, ne vous en faites pas. Quant au Shoot’em-up: c’est encore plus simple et bourrin. A l’instar de Wild Gunman (le premier?), vous avez une cible à l’écran et vous devez abattre ce qui s’y présente et se trouve être une cible potentielle. Vous voyez les foires et les kermesses? Avec les bornes d’arcades? Et sur ces bornes, certaines ont des faux pistolets attachés pour tirer virtuellement sur l’écran? Bah voilà, ça c’est du Shoot’em-up (ou Shmup, si vous voulez vous la jouer)!

La suite dans la deuxième partie… - Mal écrit le 26/06/2006 à 2h00 par Jivé.
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