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Strider: adopte l'acrobate streader

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Jeu Megadrive | Action | Edité par SEGA | Sorti en Septembre 1990
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En 2048, un ninja du futur nommé Strider Hiryu, plus connu comme le «ninja boucher muni de son crochet à viande» parcourt le mond... Hein? Comment ça? Personne ne le connaît sous ce pseudonyme? Je suis le seul à l’appeler de la sorte! Pas grave.

TLDR

FUN
Un. Ninja. Du. Futur!
JOUABILITÉ
Quelques innovations
TECHNIQUE
Du grand classique
NOSTALGIE
Pas la peine d'y rejouer
Donc ce ninja parcourt le monde à la recherche du mystérieux Meio, qui règne sur la Terre depuis sa base lunaire. Ce courageux Hiryu va devoir aller de la nouvelle Union Soviétique jusqu'à braver des loups en Sibérie, se frottant à de belles amazones hystériques dans une forêt préhistorique pour enfin trouver la base lunaire qui se situait... Eh bien oui, sur la Lune. Ah! La bonne blague, ses informateurs se sont bien moqués de lui…

Une nouvelle Russie

Voilà une photo de Strider, mais ça n'a aucun rapport.
Petite musique entraînante et graphismes sympas, ce premier niveau est là pour vous mettre en jambes: sauter, glisser, s’accrocher avec le fameux crochet de boucher, (pirouettes, cacahouètes), ce ninja sait tout faire! Équipé d’un sabre laser d’une portée dévastatrice et accompagné de temps à autre par de fidèles robots, voire une panthère à dents de sabre, le héros fait tomber les ennemis comme des mouches et on ne fait qu’une bouchée de ce premier semi-boss (bodybuildé) qui n’avait d’autre envie que de nous foncer dessus tête baissée. À croire que la gonflette fait toujours maigrir les petites cellules grises. Après maintes escalades et ennemis, on arrive tant bien que mal au boss de fin de niveau, qui n’est autre qu’un mille-pattes géant armé d’une faucille et d’un marteau.

Randonnée en Sibérie!

Le surfeur d'argent version pistache.
Le second niveau commence à peine que des loups vous agressent de tous les côtés et un gorille mécanique géant vous bloque le passage, fichtre! Le ton est donné, la difficulté a été revue à la hausse et vous allez devoir faire preuve de dextérité pour en arriver au bout. Des loups, des semi-boss, de l’escalade, des pics, des explosions en chaîne, des combats aériens sont autant d’embuches qui vous empêcheront de finir le niveau du premier coup (si si, c’est hard).

Après un périple aérien qui vous amène jusque sur une plate-forme volante, trois jeunes filles sorties tous droit de «Tigre et Dragon» vous accueillent en guise de boss pour vous montrer de quelle pointure elles chaussent.

À l’abordage!

Mince, j'aurais du regarder la photo avant de taper la légende.
On se retrouve sur un vaisseau de guerre pour ce troisième niveau. Quelques ennemis et robots nous barrent le passage (pas de quoi fouetter un chat). Des pièges par ci par-là vous mèneront la vie dure: comme des petites plateformes accélératrices, des murs qui se rapprochent les uns des autres, ou encore se retrouver à jouer la tête en bas. Et nous voilà arrivés au boss, une sphère gravitationnelle qui ne va pas tarder à nous faire tourner la tête. Suite à ce combat, nous serons obligés de fuir ce vaisseau qui tombe en morceaux et de nous confronter à des membres d’équipage et à un Capitaine Crochet muni d’un fouet bien décidé à défendre la dernière passerelle de secours.

Y'a aussi de l’Amazonie

Comment en sommes-nous arrivés là? Pas le temps pour les questions, ce stage démarre sur les chapeaux de roue. On fait à peine deux mètres que des champignons explosifs poussent sous nos pieds! Une seule chose à faire... Courir et vite! Un petit saut périlleux par ci, une boule à la Indiana Jones par là, on esquive quelques piranhas et vous voilà nez-à-nez avec les amazones. Et à leurs chiens de garde: des dinosaures sortis de l’ère jurassique: ptérodactyles, brontosaures, tricératops et un T-Rex mécanique comme boss de fin de niveau.

Fly me to the moon

Enfin! La base lunaire, le repère du gros méchant. Dernier niveau (le plus ardu) et constitué d’ennemis surarmés, de pièges du sol au plafond, et en prime de moments où il faudra jouer la tête en bas, encore. Presque tous les boss et semi-boss à qui on avait botté les fesses reviennent, gonflés à bloc, pour prendre leur revanche. Autant vous dire que si vous avez consommé tous les continues et vies avant ce stage démoniaque, retour à la case départ. Hé oui! C’est comme ça que ça se passait à l’époque! Le boss final (ou le super vilain) n’est autre qu’un vulgaire magicien qui fera apparaître des piranhas, des loups et des ptérodactyles, rien d’extraordinaire en somme. Pas la peine d'y jouer, j'ai tout raconté. - Torché le 01/07/2012 à 10h12 par HIMITSU.
La péroraison
Les innovations apportées par Strider en feront un précurseur dans le domaine du jeu de plate-forme. C’est un jeu typique de l'époque, où l’impossibilité de sauvegarder imposait le fait de connaître les niveaux sur le bout des doigts, à force de recommencer suite à une mort définitive. Strider ne fait pas exception à la règle et vous demandera une grande patience ainsi que de la persévérance, seuls les joueurs les plus aguerris pourront en effet en venir à bout.
Futur en tailleur
Sur chaque test, l'auteur se met en tailleur pour se poser une ultime question: «avec le recul, aujourd'hui, quel jeu m'a procuré autant de sensation que cet oldie?» Jeu phare de la Mega Drive à ses tous débuts, Strider a le mérite d'être typique, dans le bon ou le mauvais. On retrouvera donc après, dans le même genre, de nombreux jeux, dont par exemple, Earthworm Jim. Mais de nos jours, rien n'est vraiment comparable, en mieux ou en moins bien, tout simplement car ce genre de jeu n'existe plus.
Le verdict
Jeu Megadrive | Action | Edité par SEGA | Sorti en Septembre 1990
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7
10
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