The last Metroid is in captivity. The galaxy is at peace
Cependant, au moment de détruire le dernier œuf Metroid, celui-ci éclot, laissant échapper une larve Metroid qui prendra Samus pour sa génitrice. Miss Aran, prise de pitié, épargna la larve et décida de la confier à des scientifiques de la Fédération afin qu'il l'étudie pour le bien de l'Humanité. Néanmoins Samus recevra bien vite un appel de détresse de la station orbitale Ceres sur laquelle elle a laissé la larve Metroid. C'est mademoiselle en main que vous découvrirez la station Ceres dévastée et tenterez d'abattre Ridley, sous-fifre de Mother Brain s'emparant de la larve Metroid; car oui les Pirates de l'espace sont de retour et vous allez devoir retourner sur Zebes.
Un nouveau sens au genre action-aventure
Le jeu a un système d'exploration particulièrement jouissifRien de très original jusque là me direz-vous, cependant vous ne pourrez globalement accéder à certaines zones qu'en améliorant l'équipement de l'armure de votre héroïne et c'est bien sur ce point-là que Super Metroid fait très fort: une fois une nouvelle capacité acquise, vous avez le choix entre continuer l'aventure, usant de votre nouvelle capacité pour accéder à une zone, ou bien revenir aux passages non accessibles auparavant pour améliorer vos capacités d'attaque (avec des réserves supplémentaires de missiles par exemple) ou simplement augmenter votre réserve d'énergie vitale, ceci donnant une dimension exploratrice particulièrement jouissive au soft (sachant que la plupart des jeux sortis en Europe à l'époque se résume à un enchaînement de stages), les zones étant grandement fournies en couloirs et salles sans compter ceux et celles d'entre eux qui ne sont pas affichés sur la carte. La carte des diverses zones, qui manquait grandement dans Metroid premier du nom, sera téléchargeable dans des salles spécifiques.
32 Megabits
C'est en 1994 et au moyen d'une cartouche surpuissante que l'équipe de Nintendo a développé ce soft cultissime et, du même fait, presque repoussé dans ses derniers retranchements les capacités de la SNES. Cela se manifeste en premier lieu au niveau de l'animation d'une fluidité sans précédent sur une console de salon: il suffit de voir Samus courir, respirer à l'arrêt ou voir les éclaboussures qu'elle provoque lorsqu'elle marche sur une surface mouillée pour comprendre. Les couleurs des textures sont elles aussi très travaillées et restent dans des tons plutôt sombres pour coller à l'ambiance oppressante du jeu. Du côté des musiques, c'est là aussi du grand art puisque les compostions s'imbriquent à la perfection et sont souvent accompagnées de chœurs au format «midi» mais très bien rendus.Super Metroid se finit approximativement en 7h la première fois (auxquelles vous pouvez ajouter trois voire quatre heures pour collecter tous les objets cachés du jeu dont le pourcentage est affiché à l'écran une fois l'aventure bouclée) et dispose d'une fin alternative que je vous laisse découvrir.
Ripley, c'est toi?
Pour finir ce test, il convient de tirer un intéressant parallèle entre la série des Metroid qui a pris un gigantesque essor avec cet épisode (cela va sans dire) et la série de films Alien, au cas où certains d'entre vous n'aurez pas encore relevé les similitudes qui existent entre ces deux sagas. Tout d'abord, les thèmes sont relativement similaires: une femme, seule dans l'espace, voyageant de planète en planète et qui a affaire à une série d'extra-terrestres pas franchement gentils. L'ambiance ensuite, angoissante, oppressante, bien que dans Metroid on soit loin d'un «In space, no one can hear you scream...», Samus étant tout de même armée jusqu'aux dents. C'est ensuite nombre de petits détails voire de clins d’œil qui sont glissés dans le jeu et qui font référence à la suite de films: on peut relever que l’œuf de la larve metroid ressemble étrangement à ceux des Aliens, les autodestructions sont fréquentes et enfin, le fait que le chef des Pirates de l'espace se nomme Ridley est une référence quasi-certaine à Ellen Ripley, nom de l'héroïne des films jouée par Sigourney Weaver. Encore une preuve que le cinématographe influence grandement les développeurs de jeux vidéo dans leurs œuvres bien que la tendance inverse s'observe de plus en plus de nos jours. ■ Xylo pour GameTrip.net