Oasis, c’est le nom du royaume où se déroulent les aventures de La Légende de Thor. Au moment où notre histoire commence, Oasis est en danger. Le pays est menacé par les forces du mal, dirigées par un inconnu, porteur d’un certain bracelet en argent… Un bracelet spécial, habité par un méchant démon. Il faut savoir que la relique magique a la fâcheuse habitude de donner à son détenteur des pouvoirs cosmiques phénoménaux et les viles ambitions qui vont avec. Heureusement, pour contrer les forces démoniaques et autres méchants cornus, il y a Ali, jeune et fougueux prince du royaume. Pendant une de ses escapades aventureuses, Ali découvre un bracelet en or caché dans une grotte. Or, il se trouve que ce bracelet est l’arme parfaite pour arrêter le possesseur de celui en argent et sa bande de monstres. Ali enfile donc l’objet et part en campagne.
Utilisation du bracelet en or: mode d’emploi
On n’est pas loin d’un beat them all, voire du jeu de baston!Ali pourra les appeler grâce aux pouvoirs magiques de son super bracelet en or, mais uniquement si l’élément correspondant à la chimère souhaitée est présent dans le décor. Plus clairement, et à tire d’exemple: pour réveiller l’esprit de l’eau… Bah… Il faut de l’eau. Une petite flaque, ou un ruissellement suffit. On peut même se servir de certains ennemis aqueux! (nd Jivé: ça marche avec les ennemis à queues?)
Une fois l’esprit à disposition, il suffit de lui demander tout ce qu’on veut, ou presque. Faire fondre de la glace qui bloque un passage? Facile pour Efreet, le génie du feu! Une grille à détruire? Bow, l’esprit de la terre au gros appétit, l’avalera en moins de deux! Évidemment, on n’a pas toujours la chimère qu’il faut au bon moment, ni forcément de quoi l’appeler, c’est là qu’il faut se creuser un peu les méninges.
Street Fighter
Pour sa survie, Ali pourra, en outre, ramasser ici et là des aliments qui, une fois engloutis, revigoreront notre héros, ainsi que des réceptacles de cœur permettant d’agrandir la barre de vie du jeune homme. Du classique quoi!
Un jeu en or?...
... En argent plutôt. C’est clair que visuellement, La Légende de Thor pète la baraque, surtout pour un titre 16 bits, et même encore aujourd’hui. Les couleurs sont vives et chatoyantes sans jamais amener le jeu dans la niaiserie, les graphismes sont fins, les sprites gros, l’univers est cohérent et classe… Avec, pour cerise sur le gâteau, quelques magnifiques bribes de cinématiques qui ouvrent et ferment l’aventure. L’animation n’est pas en reste: fort heureusement d’ailleurs, vu que les phases de baston comptent pour 70% dans l’intérêt du jeu. Même les musiques ont bénéficié d’un soin tout particulier, notamment grâce à la participation du compositeur de la célèbre saga Streets of Rage lors du développement, et donnent une ambiance particulière au titre... Ambiance qui oscille entre l’épique et l’inquiétant.
Pour le reste, par contre, c'est-à-dire au niveau de l’intérêt de l’aventure, La Légende de Thor ne brille pas plus que ça, ce qui classe définitivement le jeu un cran en-dessous des maîtres du genre, tel que The legend of Zelda: A Link to the past. Le scénario est réduit à une peau de chagrin (ce n’est pas non plus le point fort des ARPG), les mécanismes de jeu sont encore moins complexes que ceux de Soleil, le monde parcouru est petit, et la quête est courte, très courte: moins de 8 heures suffiront pour terminer l'histoire, même la 1ère fois. ■ samcarredas pour GameTrip.net