Pour savoir à quel point, GameTrip s’est rendu à la conférence Pub & Jeux 2012 qui se tenait à Paris le 15 février. C’est dans le magnifique salon des miroirs, en plein 9ème arrondissement parisien que se tenait cette conférence. Au menu, Fabien Rondeau de chez GFK et David Bray, Country manager chez Gamehouse France pour nous parler de l’évolution du profil des joueurs. Tasty!
Le nombre de joueurs en France? IT's OVER 9000!!!
Ce qui frappe également le fétichiste 8Bits que je suis, c’est cet engouement frénétique pour les jeux en ligne dont je ferme les fenêtres à longueur de temps.
Quand j'ai su les chiffres d'Angry Birds, une larme a couléVous savez, ces jeux où il faut envoyer un oiseau loin avec un lance pierre ou construire une ville et partager ses parties sur le profil de son réseau social favori. Maintenant vous voyez? Quand j’ai su qu’Angry Birds, c’était 350 millions de joueurs en trois ans et que notre plombier préféré en avait touché presque trois fois moins en trente, une larme a coulé. Oui Monsieur! Parfaitement j’ai pleuré, il n’y a que les vrais hommes qui pleurent.
Tu as les mêmes cheveux que Link mais en mieux
L’approche du jeu vidéo de ces dames est totalement différente de la gente masculine. On joue ici régulièrement, des sessions d’une bonne heure en moyenne. Le jeu vidéo est un pur moment de détente en complément de la vie de famille. Car 79% de ces joueuses sont des mères de famille. Elles ne cherchent pas à intégrer de dimension «sociale» ou de «compétition» dans leur pratique. Juste du fun, fun, fun.
Selon David Bray, «les femmes qui jouent aux jeux vidéo sont plus épanouies car elles les utilisent comme un complément de leur quotidien et non pas comme un refuge contre les angoisses et problèmes». Vous l’aurez compris, si ça clashe avec Simone dans les chaumières, on enclenche Micro Machines dans sa console favorite et c’est parti pour plusieurs jours de bonheur candide.
Et toi non plus, tu n’as pas changé
Ce qui n’a pas changé cependant depuis l’époque où les manettes comptaient moins de six boutons, c’est le ciblage du consommateur/gamer par les marques. La gratuité a un coût que le joueur moderne semble être prêt à payer. S'il est vrai que le financement par la publicité et autres placements de produits est un phénomène relativement récent, certaines marques avaient en effet touché du doigt il y a un moment déjà, la communication via ce support un peu bizarre. L’exemple le plus marquant reste sans doute celui du jeu McDonald Land sur NES. Cette tentative un peu manquée à l’époque restera malgré tout dans l’histoire. Alors oui aujourd’hui on ne fait plus de jeux avec des petits bonhommes cools à casquette (ou des capsules de 7Up) qui doivent ramasser des burgers dans des niveaux magiques, certes. On est plus proche du placement de produit pur, que du message subtil. Mais bon, faut bien payer d’une manière ou d’une autre.
L’industrie du jeu est aujourd’hui une telle usine à gaz, que le retrogaming prends pleinement son sens actuellement. Terre des derniers joueurs libres, que y'en a même qui disent qu’ils nous on vu voler, la vie semble encore verte pour longtemps pour tous les frustrés des Xbox live et autres PSN. Pourvu qu’on ne décide pas de s’intéresser à nous... ■ Zuben pour GameTrip.net