De quoi en faire un film
Un monde très complet, avec son histoire, ses légendes, ses croyances: la base du JDRCela rajoute à l’immersion une dimension énorme et nécessaire pour profiter au maximum d’un tel jeu. Jagar Tharn, grand mage impérial sous la direction de l’Empereur de Tamriel, Uriel Septim (la monnaie porte également son nom) trahit son supérieur en se servant d’un artéfact appelé Staff of Chaos, qui a pour effet d’emprisonner l’Empereur dans une dimension parallèle. Il prend alors la place d’Uriel Septim sur le trône et là, c’est le drame. Vous et un de vos associés, Ria Silmane, découvrez la supercherie et comptez bien mettre la trahison de Tharn au grand jour. Mais ce dernier vous devance, tue Ria et vous envoie dans les cachots de la Prison Impériale. Aidé par le fantôme de Ria, vous vous échappez puis il vous téléporte dans votre province natale. De son côté, Jagar Tharn, afin d’être sûr de ne pas voir revenir Uriel Septim, casse le Staff of Chaos en huit morceaux et les répartis au fond de donjons dans tout Tamriel. À vous de les rassembler pour sauver l’Empereur.
Wouah, mais c’est énorme!
Un RPG innovant
Pour l’époque, TES: Arena propose d’énormes changements dans l’univers du jeu de rôle. Inspirée par les concurrents de l’époque, la liberté d’action est la même que l’on peut retrouver dans le mythique Zelda. Les développeurs devaient jouer aux jeux de rôle sur table puisqu’ils s’en sont directement inspirés pour implémenter la notion d’inventaire, tout comme la création de personnage assez complète. Pour l’époque, l’innovation nous colle une baffe. Aujourd’hui, ces features sont des bases indispensables à tout bon RPG qui se doit. Jouable sous DOS, une fois le calvaire de l’installation résolu (un Elder Scrolls non buggé n’est pas un vrai Elder Scrolls), on peut enfin s’éclater dans le jeu. L’ambiance est minime, mais les quêtes, les armes, les ennemis et le scénario font la force d’Arena. Graphiquement désuet, il compense par l’univers immense. Les combats s’avèrent brouillons, on va à l’essentiel et on n’insiste pas. Inutile de le préciser, la durée de vie est énorme, mais se replonger dans un RPG vieux de presque 15 ans n’est pas à la portée de tous. Les plus jeunes et moins courageux préfèreront Oblivion, sorti en 2006. Cela dit, si cela vous tente, le jeu est en téléchargement gratuit sur le site officiel de l’éditeur, et accompagné d’un guide expliquant comment le faire tourner sur vos PC de la NASA. ■ Robin Masters pour GameTrip.net