Einstein met le dawa!
88 miles à l'heure!
Ambiance, Damido et Compagnie...
Question ambiance ça dépote sévère. Quand je dis que ça dépote, il ne faut pas s’attendre à de la techno à fond et des spots lumineux dans tous les sens, mais plutôt à un ton mélancolique particulièrement communicatif, à la Final Fantasy VI ou même Secret of Evermore. On retrouve d’ailleurs la thématique de l’Apocalypse chère à Squaresoft, soit explicitement dans la narration, soit au travers de certains environnements comme le futur à la Terminator, où les immeubles effondrés sont habités par des humains SDF et le monde dominé par les robots. Le tout est beau, les sprites sont gros, les mélodies sont tantôt dynamiques, tantôt oniriques, et quelque notes d’humour ici et là agrémentent un scénario assez noir. I like it.
Oh mon Dieu! Et moi qui pensais les avoir semés…
Parce que Chrono Trigger serait, à priori, un jeu très chiant sans combats, l’équipe de développement a eu la bonne idée d’en inclure. Ces combats se déroulent au tour par tour, ou en tower by tower comme on dirait dans un anglais douteux. On peut relever quelques originalités. D’abord les ennemis sont visibles avant les rencontres. Ils passent leur temps à manger de l’herbe et à se gratter le nez, mais, dès qu’ils s’aperçoivent de la présence de Chrono ou d’un de ses compères, ils interrompent leurs passionnants passe-temps et c’est la baston. Le fait de voir les monstres sur le terrain avant la bagarre enlève d’ailleurs une certaine frustration qui existe dans les RPG classiques à cause de la soudaineté des combats. Parce que, se promener sur une carte et se taper toutes les 5 secondes une attaque surprise de lapins crétins en rogne, comme dans Final Fantasy VI, ça peut vite donner envie de commettre des meurtres dans la vie réelle. Mais de toute façon, dans Chrono Trigger les méchants sont bêtes, ils ne circulent pas sur la mappemonde et c’est mieux comme ça.
Les ennemis passent leur temps à manger de l’herbe et à se gratter le nezSeuls les passages hors mappemonde, les grottes et les donjons en sont infestés.
Pour la suite, passons l’explication sur le concept de déplacement des ennemis en combats, et ne parlons pas non plus de la possibilité d’apprendre des techniques (magies /coups physiques puissants) en gagnant de l’expérience, ni de l’opportunité de déclencher des combos en faisant appel en même temps aux 3 combattants sur le terrain. Tout ça, vous le découvrirez en jouant, comme le reste d’ailleurs, mais le reste j’ai envie d’en parler. Insistons plutôt sur les manipulations en combat, carrément intuitives, notamment grâce à un système qui permet de voir sur la même ligne les panneaux de contrôle de tous les attaquants, et de jongler simplement entre eux à l’aide de la croix multidirectionnelle. Si d’emblée ceci peut vous sembler gadget, vous changerez vite d’avis une fois la manette en main tant ça facilite la vie. ■ samcarredas pour GameTrip.net
