Un univers à croquer
Dès les premières minutes, on est frappé par la ressemblance flagrante avec un certain plombier moustachu. Les mécaniques de jeu rappellent étrangement celles de Super Mario, avec des sauts qui doivent être précis, des plateformes mouvantes et des ennemis à éviter ou à éliminer en leur lançant des blocs. Cependant, McDonaldland apporte sa propre touche avec des éléments de gameplay uniques, comme la possibilité de marcher sur le plafond dans certaines sections. Un dernier monde secret est accessible si vous rassemblez des pièces de puzzle disséminés dans les niveaux.
Un festin pour les yeux?
Cependant, tout n'est pas parfait dans le royaume du Big Mac. On notera toutefois quelques décors un peu vides, et certains arrière-plans qui manquent de détails, et on peut noter quelques ralentissements lorsque trop d'ennemis apparaissent à l'écran (c'est peut-être l'émulateur, on n'a pas trouvé une version originale). Mais pour un jeu sorti à cette époque, ces défauts restent mineurs et n'entachent pas l'expérience globale.
Une jouabilité bien cuite
La prise en main est immédiate, avec des contrôles réactifs et précis. Les niveaux sont conçus de manière à offrir un défi progressif, avec des plateformes de plus en plus complexes et des ennemis plus agressifs à mesure que l'on avance, jusqu'à, enfin, un boss final qui se fait cruellement manquer tout au long du jeu.
Le jeu propose également un mode deux joueurs en coopération, permettant à un ami de rejoindre l'aventure. Ajoutons enfin que les musiques de McDonaldland sont correctes et collent bien à l'ambiance du jeu. Chaque niveau possède son propre thème musical, contribuant à l'immersion dans cet univers coloré. Les effets sonores, bien que basiques, remplissent leur rôle sans être trop répétitifs ou agaçants. En somme, McDonaldland est un jeu qui, sans révolutionner le genre, offre une aventure divertissante et nostalgique, rappelant une époque où les frontières entre publicité et divertissement étaient plus floues. De quoi être certain que vous allez dire à votre maman tout de suite après que vous avez envie de manger un bon gros Domac. ■ GameTrip pour GameTrip.net