Encore un jeu Sierra dans les colonnes de GameTrip? Bah oui, que voulez-vous, nous on aime ça, les bons vieux oldies de cette époque, avec cet humour spécifique à l’éditeur. Dans le cas présent, Space Quest est à King Quest ce que Star Wars est au Seigneur des Anneaux. Ouais, enfin, à peu de choses près quoi.
Space Quest V (prononcez «cinq» et non «vé» hein) est donc logiquement la suite du 4e opus d’une série de jeux vidéo à tendance SF-débile qui en compte six. On dira une sixologie pour faire sixologue. Ce qui est chouette, c’est que les gens sont tellement fans de la saga qu’ils veulent en refaire des nouveaux etc. Mais bref, rien ne vaut les oldies, tout ça, vous connaissez la chanson.
Roger Wilco, profession: éboueur
Les cut-scenes sont bien foutues.Dans ce nouvel opus, Roger Wilco le balayeur de l’espace (éboueur intersidéral) est encore plus que le simple héros des opus précédents, il est désormais haut gradé à la StarCon Academy, grâce à une tricherie à l’examen final. Mais bon, on s’en fout, l’important c’est de pouvoir conduire des gros vaisseaux tuning avec la fenêtre ouverte (attention aux météorites) et de lever des nanas à trois seins dans les bars branchés d’Orion. Capitaine de son fier destrier de métal (un fantastique vaisseau poubelle de l’espace), il a pour mission de retrouver la cause des mutations transgéniques qui se répandent dans la galaxie. Bref, un truc de gueudin, bien servi par le phrasé à la con de Sierra, dans la bouche de l’anti-héros typique de ce genre de point & click (à la manière d’un Woodruff ou de Guybrush Threepwood).
Presque last but not least
Le bar de l'espace, avec de l'alcool à 690 degrès sarien.Cinquième épisode soit, mais le plus abouti selon moi. Sorti en 1993, le jeu a un rendu graphique très performant. Le héros possède un facehugger personnel (le truc tentaculeux qui s’accroche au cerveau des gens dans Alien) qui permet de multiples choses parfois gores et limite tendancieuses. En plus de cela, et comme les autres opus, le jeu possède de nombreuses références aux classiques de la science fiction: Alien, Star Trek (rien que le nom du capitaine Quirk faisant référence... à Picard. Non je déconne, à Kirk évidemment) et autres subtiles références que j’ai pas vraiment calé non plus. En tout cas, le jeu est assez long: on ne s’emmerde vraiment pas et l’action est très présente. En plus, les musiques ne ternissent même pas le tableau, c’est pas la classe ça?
■ Jivé pour GameTrip.net
encore quelques images
À bord du vaisseau, on a l'impression de regarder un épisode de «Objectif Nul».
L'avis de Jivé
Space Quest V, le meilleur opus de la saga Space Quest, mélange humour débile de Sierra avec des beaux décors et des personnages toujours plus idiots et donc attachants. La trame est bien foutue, les musiques sympathiques et pis… oh merde, testez-le quoi. C’est gratuit et téléchargeable, allez hop.
Sur chaque test, l'auteur se met en tailleur pour se poser une ultime question: «avec le recul, aujourd'hui, quel jeu m'a procuré autant de sensation que cet oldie?»
Dans la série, un sixième opus sorti deux ans après, et sinon d’autres plus ou moins prévus mais qui ne verront (je le pense) jamais le jour. Dans le genre SF débile, je ne vois que Woodruff (The Dig pour les sérieux), et dans le point & click de Sierra: King Quest est une alternative dans un tout autre univers.
Article complet : vous êtes sur une page de test qui parle de Space Quest V : The Next Mutation (PC), découvrez ici notre avis expert et nostalgique de fans du rétrogaming et des jeux vidéo oldies.
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