Mario, avec un M comme Mario
  Ce n’est qu’en 1982 que Mario prend son prénom à consonance latine, à cause de Mario Segali, alors tenancier de Nintendo of America. Et avouez tout de même que c’est plus classe que JumpMan. On ne m’appelle pas testman moi, que je sache? C’est alors qu’arrive le mythe, ou du moins un embryon, avec le jeu Mario Bros. en 1983 sur borne d’arcade, puis sur pratiquement toutes les consoles qu’a inventé Nintendo, Commodore 64 et même Game Gear, Atari 2600, four à pain, toasters et talkie-walkies.
Mario, brosse!
  Shigeru veut éviter toute demande de fan crétin qui veut voir Mario sourireMême argument pour la moustache de Village People, afin de cacher sa bouche, et éviter toute demande de fan crétin qui voudrait voir Mario sourire ou se lécher les lèvres après un plat de lasagnes.
Enfin bref, Mario débute enfin ses aventures, et son environnement arrive en même temps. Des tuyaux, logique pour un plombier, viennent parsemer ses histoires. Mario adore rentrer dedans et parcourir les égouts de la ville à la recherche de chantiers où il pourra gagner un peu sa croûte. Mais son accent fait encore peur aux entrepreneurs de la ville, et il tarde à trouver du boulot. Luigi finira dans l’alcool. Succès tout de même, le jeu est une ébauche de ce que va devenir Mario, le vrai, l’unique, la star que l’on connaît.
Peach, la princesse de potch’
  Les autres éléments apparaissent au fur et à mesure: les tortues (encore!) Koopas qu’on peut balancer sur les autres méchants, les divers ennemis récurrents comme les Bobombs qui explosent, les crabes etc. mais aussi les blocs que Mario peut taper avec sa tête afin de gagner des pièces et évidemment des champignons. Champignons qui le feront grandir de taille jusqu’à devenir Super Mario, un être invincible, qui peut même balancer des boules de feu en trouvant la fleur magique. Mais vous connaissez aussi bien l’histoire que moi. Arrive alors la saga Super Mario Bros. qui raconte justement les histoires de ce Mario héroïque qui court à travers le Royaume Champignon en quête d’amour et de gloire. Luigi n’est plus là, mais il reviendra pour les suites du jeu, en compagnie de nouveaux compagnons: Toad le champignon, Yoshi le dinosaure, Peach la brioche de potch’.
It’s me, Maaaarrioooo
Avec l’apparition de nouvelles consoles, c’est la qualité graphique qui évolue. En plus de cela, Miyamoto n’hésite pas à changer le jeu, pas forcément du côté du scénario qui reste le même, mais surtout dans les actions, le gameplay et les personnages. Ainsi, avec la GBA, apparaît la saga Super Mario Land en 1989. Le dessin s’arrondit, Mario commence à être un peu plus svelte et gagne de la précision. Avec Super Mario Land 3, encore un nouveau protagoniste fait son apparition… Et là, stupeur, c’est le clone maléfique de Mario. Ou plutôt son cousin. Ce troisième opus est centré sur lui, et désormais le joueur dirige un nouveau héros, aux antipodes de Mario, car vénale et méchant. Finalement, il sera adoré des fans, et Nintendo interrompra la saga pour proposer une suite nommée Wario Land.
Entre 1990 et 1992, c’est Super Mario World qui marque le coup. Appelé par certains Super Mario Bros 4 car dans la continuité de cette saga, le jeu fait un bond en avant.
Avec Super Mario Bros 4, le jeu fait un bond en avantC’est coloré, c’est fin, et la SNES exploite le potentiel du jeu de plate-forme à scrolling horizontal et vertical. Le jeu est très complet, avec de nombreux univers à découvrir (le Mario World), tous différents et reliés entre eux par des Warp Zone, ou téléporteurs vachement bien cachés. En 1995, la suite, nommée Yoshi’s Island, n’est pas une suite, car on découvre Mario jeune qui se fait sauver par ses amis dinosaures. On découvre alors une histoire parallèle, située avant toutes les sagas, et qui nous présente un nouvel héros, Yoshi, qui aura lui aussi le droit d’avoir sa propre série par la suite. Apparition également succincte d’une panoplie de nouveaux personnages comme Baby Mario, Baby Luigi et Baby Bowser.
Le futur de Mario
Mario s’est ensuite exporté ailleurs que sur des jeux de plates-formes. Profitant des nouvelles consoles de Nintendo, Mario est apparu tout en 3D, avec une gestion complète des mouvements du héros, dans Super Mario 64 sur N64. Il a également fait de multiples apparitions depuis la fin de ses vrais aventures, dans de nombreux jeux divers: le spin-off Mario Kart, dans les épisodes avec Wario mais aussi dans des jeux de studios amis de Nintendo. Mario est également passé au party-game avec Mario Party, renouveau du genre puisque les joueurs peuvent s’affronter à plusieurs avec les héros de l’univers du plombier. Yoshi a continué sa carrière en solo, tout comme Luigi, qui est parti faire Luigi’s Mansion sur NGC par exemple. Tous les héros de l’univers se retrouvent désormais temporairement lors des nouvelles sorties comme les jeux de DS qui reprennent les anciens opus, mais également Mario Galaxy sur Wii, ou les opus de Mario Party.
Mario se retrouve désormais partout, surtout dans le sport avec le tennis, le kart, mais aussi les jeux olympiques (à cette occasion, notre héros s’est associé avec Sonic, un événement dans l’histoire du jeu vidéo). Aujourd’hui, c’est la Wii qui lui donne un nouvel essor, grâce à l’ensemble des jeux qui mettent en vedette le plombier au gros nez, qui a bien changé depuis ses débuts. De nombreux personnages sont apparus entre temps, comme Waluigi, le cousin maléfique de Luigi, ou les Minis, petits clones robots de Mario (sur DS). Bref, Mario n’a décidément pas fini de faire partie de la culture des jeux vidéo... ■ Jivé pour GameTrip.net