Bullet in the head!
Le premier volet de L’Arme Fatale était sorti au ciné en 1987, le second en 1989, le troisième en 1992 et le dernier en 1998. La version SNES est inédite sauf le boss final, qui n’est autre que Jack Travis, le grand méchant de L’Arme Fatale 3. Dans le jeu, il faut sauver Leo Fetz, désamorcer une bombe, stopper des trafiquants et éviter une implosion de la ville, chacune de ces missions réparties dans quatre niveaux que vous pouvez faire dans l’ordre que vous voulez. Vous irez donc dans les égouts empêcher la mort de la ville en affrontant ennemis en tout genre et des crocodiles; sur un port pour arrêter un bateau de trafiquants pas gentils; et le reste, vous verrez vous-même. Vous contrôlerez Riggs (l’arme fatale) ou le vieux Murtaugh, mais qui est plus souple que le premier chevelu.

Larme Fatale



Tellement moche qu'on dirait un bug d'affichage géant.
Ocean Software, à qui l’on doit Batman, Rambo, RoboCop ou Shaq Fu reste fidèle à marque de fabrique: faire des jeux moyens voire mauvais. Malheureusement, L’Arme Fatale n’y échappe pas et l’on s’en rend compte très rapidement. Qu’importe le personnage joué, ils donnent l’impression de glisser sur le sol, chaque saut est un calvaire, la précision est indigne et on avance trop souvent à l’aveuglette. Par exemple, après avoir effectué plusieurs sauts de plate-forme en plate-forme, on doit redescendre mais la caméra mal placée ne nous permet pas de voir ce qu’il y a dessous et l’on tombe bêtement sur un ennemi ou des pointes qui sortent du sol. Les mouvements restent limités: avancer, sauter, se coucher, tirer, donner un coup de pied, et tout ça, sans aucune précision. Vous ramasserez des munitions et gilets pare-balles pour essayer de survivre.

MAIS QUEL JEU DE MERDE§ :fou:



Là, nous sommes dans le métro, en fait.
Horrible! Les ennemis, armés de grenades, fusils, lance-grenades, mitraillettes, pistolets ou lance-flammes, peuvent vous toucher à travers les parois et les murs. Génial, non? La plupart du temps, il sont plus nombreux que vos balles, vous vous retrouverez donc à les bastonner à coups de pied, donc en perdant des vies à chaque fois. Chaque mission est composée de plusieurs niveaux interminables et d’un boss pour couronner cette immondice qui fait office de jeu. Comme si cela ne suffisait pas, vous avez cinq minutes pour terminer la mission, en ramassant de temps à autres des petites pendules qui vous offrent une minute en plus. Les «Time Out» seront donc fréquents. Cela n’a aucun intérêt, on doit se forcer à accélérer la cadence et donc foirer des sauts qui se jouent au millimètre près. Ajoutez à cela quelques cut-scenes inutiles et une musique pourrie et vous avez un beau jeu de merde, que l’on croît rigolo au moment de commencer une partie mais pas quand on veut en venir à bout. ■ Robin Masters pour GameTrip.net