Un gameplay mythologique
Douze techniques sont à la disposition du joueur en utilisant les directions du stick tout en appuyant sur le bouton de tir: du simple coup de poing à la face ou saut en écart facial. Rien de très extravagant, il faut bien en convenir car ses prédécesseurs offraient un peu plus de diversité. Donc sur ce point, certes IK+ est un précurseur mais il n’est pas non plus un modèle du genre. Il s’agit plus pour ce titre d’axer sa jouabilité sur le plaisir que procure l’intensité et surtout la rapidité d’exécution des mouvements. N’allez pas imaginer qu’il s’agisse d’un simple jeu de bourrin où il suffit d’être le plus excité sur la manette. Absolument pas car il faut surtout compter sur deux paramètres très essentiels en plus de la rapidité d’exécution, la parade et le test de collision.
Style, poing et parade
les personnages répondent au quart de tour aux injonctions de la manetteTrès facile à décocher, vous ne pourrez jamais vous plaindre de prendre un bon coup de pied dans la face sans en avoir eu le temps de vous défendre. Non pas que l’animation soit lente, bien au contraire. Mais, les personnages répondent au quart de tour aux injonctions de la manette. D’ailleurs, lors de vos premières parties vous aurez l’impression d’être un cabri. Avant que vous ne soyez habitués à la maniabilité. Le plus difficile est de se retrouver entre les deux autres combattants. Le coup le plus difficile à réussir, toujours à cause du test de collision, est le saut avec grand écart facial qui permet d’assommer vos deux adversaires en même temps. En cas de réussite, c’est la gloire assurée car ce coup apporte beaucoup de points. En revanche il est extrêmement difficile de ne pas se faire toucher par un des deux concurrents. Vos combattants n'étant pas des poulpes, ils ne peuvent se protéger à l’avant et dans le dos en même temps.
Une réalisation splendide
Il est vrai que les combattants affichent des graphismes assez simplistes mais qui a l’époque n’avaient rien de ridicule. L’accent comme vous l’aurez bien compris était surtout posé sur l’exécution rapide des moindres gestes et surtout une fluidité sans le moindre accroc. Il existe même un niveau Turbo permettant encore d’augmenter la vitesse de jeu. On peut néanmoins reprocher que les combattants se traversent lors de coup imprécis. Toutefois, sans cette astuce, les programmeurs n’auraient jamais pu nous offrir un gameplay aussi vif et réactif. Si les combattants s’étaient bloqués à la moindre erreur de distance, nous n’aurions jamais pu vivre une telle expérience ludique. Du côté des musiques comme bien souvent, il faut distinguer les versions 8 et 16 bits. Pour la plus ancienne génération, le son est certes très largement au niveau des productions de ces machines. Ceci étant, les pauvres capacités des machines donnent un son s’approchant plus d’un bip musical alors que les versions Amiga et plus particulièrement Atari (dont c’était le point fort) proposaient une musique japonisante teintée d’un electro de supermarché. Mais à l’époque, on trouvait cela génial! ■ kago pour GameTrip.net
